3 jours à Montevideo
Petite escapade de 3 jours dans la capitale de l’Uruguay, en touristes… Isa et moi prenons le car à Piriapolis, direction Montevideo, et regardons avec curiosité défiler les quartiers de résidences secondaires de Piriapolis, puis la campagne plate et très verte (étonnament on voit peu de bétail sur ce trajet…), et enfin les faubourgs de cette grande ville où réside la moitié des habitants du pays !
Aussitôt débarqués à la gare routière de Tres Cruces, nous sautons dans un bus de ville jusqu’à Plaza Indepenzia et nous avons déjà un premier aperçu : les rues forment un parfait quadrillage, des façades anciennes style art-déco semblent un peu écrasées par de hauts immeubles sans style. Il y a des platanes et des palmiers dans la ville, des petits parcs avec de grands arbres, et, puisque c’est dimanche, c’est calme, peu de monde, la plupart des boutiques sont fermées, sauf les cafés et restaurants… Et nous voilà flânant au soleil sur la belle rue piétonne qui traverse la vieille ville, nous percevons une atmosphère paisible, on se sent vraiment en sécurité, notamment par rapport au Brésil, moins sûr…
Le Mercado del Puerto nous attire… Ancien marché couvert, il n’y a plus que des restaurants avec leur asado, qui cherchent à attirer les clients potentiels…et des boutiques à souvenirs ! Mais quelle ambiance et quel décor ! Assis au comptoir, nous contemplons le ballet des cuisiniers et serveurs devant leur immense grill et les dizaines de pièces de viande qui rôtissent… Pour moi ce sera plutôt mariscos + arroz, mais Isabel ose une viande grillée ! Pendant que tout autour, les habitués s’interpellent et discutent dans une bonne ambiance.
Pendre le temps d’un thé en terrasse et regarder passer les Uruguayens, dans leur style finalement assez proche de l’Europe du Sud : on pourrait être en Espagne ou en Italie, sauf pour la dégustation du maté dans la rue ! Morphologies, visages, attitudes, tenues vestimentaires diffèrent peu de chez nous, c’est un pays d’immigrés avec très peu d’autochtones de souche.
Nous visitons des musées, Isa est attirée par les librairies, certaines magnifiques art-déco, nous prenons des cafés et nos repas en terrasse. Je visite la cathédrale puis le palacio Salvo et découvre Montevidéo et son port depuis le 33ème étage…
Et comme dans toute escale, notre chasse aux cartes postales est ouverte : nous aimons envoyer un petit signe lointain à la famille, aux amis et aux classes de Plouër. Mais avec Internet et les téléphones mobiles, les cartes postales ne sont plus un business florissant désormais ! Et quand nous les avons enfin trouvées et écrites, la postière me fait répéter 5 fois que je voudrais effectivement 33 timbres pour l’Europe !!!
Nous avons réservé nos hôtels respectifs, dans la vieille ville : pour Isa c’est plutôt une auberge économique, pour moi c’est un hôtel plus confortable au charme ancien, où le réceptionniste parle français (no hablo espanol…).
Le 3ème jour, au hasard de nous asseoir en terrasse pour un café, nous rencontrons… Jean-François, qui tient Flor de Kaffee avec Florencia, son épouse Uruguayenne : ils servent les meilleurs croissants de toute l’Amérique du Sud (si c’est vrai on a goûté !) avec le meilleur café. Evidemment Jean-François est français, il a vécu et travaillé dans de nombreux pays. Il a mille histoires de vie à nous raconter et autant de recommandations de visites : nous aurions dû rester beaucoup plus longtemps à Montevideo !!!