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Escapade à Buenos Aires 🇦🇷

  • 29 octobre 2024
  • Jean-François Morier
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Ça fait jaser l’équipage depuis quelques jours, le chenal de Montevideo à Buenos Aires est balisé à l’excès, ça fait une grosse trace sur la carte marine. 

C’est donc avec émotion que je prends le ferry pour voir de mes yeux les fameuses bouées. Et finalement, aimantée par les gratte-ciels de la capitale argentine qui apparaissent au bout du Rio de la Plata, je rate le balisage. Une heure après le départ, le ferry express s’engouffre dans la ville, le long de quais où rouillent de vieux cargos. Des vraquiers, des grues, des klaxons énervés venant des embouteillages et un décollage d’hélicoptère complètent ce panorama très urbain. Buenos Aires (BsAs!) est la deuxième agglomération d’Amérique du Sud, après Mexico City (el DF ou CDMX, selon qu’on est puriste ou moderne). 

Pas loin du port, j’ai trouvé un hostel dans le quartier de San Telmo, qui se révèle (surprise !) être un quartier de bobos très gentrifié, aux rues pavées et aux petites maisons qui pourraient se trouver dans une ville du Sud de l’Europe. Les antiquaires côtoient les boulangeries vegan et les boutiques d’artisanat. C’est parfait, il me faut justement des cafés et une bonne connexion internet pour la semaine.

C’est le printemps à Buenos Aires, j’essaie d’aller visiter un nouveau quartier à pied chaque jour, c’est vite 20 bornes aller-retour, la ville est grande. Palermo Hollywood et Palermo Soho ont bien cette vibe italienne que j’imaginais. (Une belle occasion de réécouter tout l’album Palermo Hollywood de Benjamin Biolay, ou la discographie de One Direction, c’est selon.)

Le centre de la ville est étonnant, les immeubles haussmaniens côtoient des tours en verre plus modernes, les grands boulevards sont aérés de parcs peuplés d’arbres immenses, et mes allergies n’en sont que redoublées. Vivement que Patick revienne avec mes antistaminiques.

Un jour que je cherche un cinema (malheureusement en cette période d’halloween, ils ne passaient que des films d’horreur), je m’égare dans les rues pavées du quartier de Recoleta, qui ressemble pas mal au 16ème arrondissement à Paris. Les cafés ont des noms français, et des mamans élégantes sortent leurs petits enfants de l’école. J’y reviens le lendemain prendre un thé avec Janick, la soeur de ma copine Diana. Diana et Janick ont des origines malouines et argentines, un mélange qui fait inévitablement réagir ici, où les Islas Malvinas font penser à autre chose qu’une ville trop touristique bardée de crêperies.

J’avais grand besoin de ville, de déambuler à grandes enjambées (aussi grandes que mes petites jambes le permettent) dans des boulevards animés, croiser des regards anonymes. En vain, j’ai cherché dans les grandes librairies, comme le fameux Ateneo, des livres de Francisco Coloane, mais personne ne le connaissait… Qui sait s’il y aura une librairie à Puerto Natales ?

De Buenos Aires, je retiens l’importance du café comme boisson, et surtout du café comme lieu de socialisation. Les cafés sont pleins à toute heure. Les restaurants ouverts tard le soir.

Pour ceux que la gastronomie locale intéresse, je recommande la série Nada (c’est sur Disney +), qui raconte l’histoire d’un critique culinaire interprété par l’immense acteur argentin Luis Brandoni. En 5 épisodes courts, on peut apprendre à cuisiner la milanesa, le fameux bife de chorizo a caballo, les empanadas et faire un tour d’horizon de la gastronomie locale.

Au cours de mes pérégrinations, j’ai noté que le dulce de leche contamine tout, et les desserts sont très très sucrés. Les argentins ont une passion pour les scones et les cinnamon rolls (que j’ai d’abord mis sur le compte d’une mondialisation récente, mais il parait que c’est les Irlandais qui ont rapporté ça y’a belle lurette, comme c’est de la vieille mondialisation, avec la patine du temps, ça va), tout comme les européens ont rapporté le pain, les viennoiseries, et les italiens une bonne partie de ce qui compose la cuisine « locale ». En fin de compte, beaucoup de gens mangent des tostados, des petits sandwichs grillés au jambon et au fromage. 

Il me tarde de retrouver Piriapolis, petite station balnéaire bordée par le Rio de la Plata, c’est le début de la saison, les gens sont paisibles, ils se promènenent avec leur maté dans une main et le thermos sous le bras. Demain, nous entamons la dernière partie de notre descente vers le grand sud, je me réjouis de reprendre la mer !

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